Des effets similaires à ceux "de l'alcool ou du cannabis" : Vinci autoroutes alerte sur la consommation de protoxyde d'azote au volant
Les moins de 35 ans sont les principaux consommateurs de ce gaz hilarant, qui peut avoir des effets aussi dangereux que ceux de l'alcool ou du cannabis.
Depuis le début d'année, le four de la Centrale Énergie Déchets de Limoges Métropole (CEDLM) à Beaubreuil enchaîne les explosions. En cause, des bonbonnes de protoxyde d'azote qui n'ont rien à faire là et qui explosent sous l'effet de la chaleur. Le phénomène impacte financièrement l'usine.
À Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, la municipalité a pris une décision forte : interdire la détention et la consommation de protoxyde d'azote dans l'espace public.
Dans le Tarn, l’ampleur du phénomène a pris des allures de véritable trafic. Les forces de l’ordre ont découvert des dizaines de kilos de bonbonnes et de cartouches, parfois encore pleines, disséminées près d’églises, de lacs ou de terrains de loisirs.
Dans le Doubs, un automobiliste sous l’effet du protoxyde d’azote a percuté une autre voiture. Après l’accident, il a tenté de prendre la fuite, allant jusqu’à affirmer aux policiers que sa passagère était en réalité la conductrice.
Les chiffres nationaux confirment la progression inquiétante des intoxications. En 2023, les centres spécialisés ont enregistré une hausse de 30 % des signalements graves liés au protoxyde d’azote, tandis que les centres antipoison en comptaient 20 % de plus que l’année précédente.